BARBARA CLAUS
« Nous traversons une ère qui à besoin de changements concrets et sans doute radicaux pour survivre. L’art est un outil d’expression poétique voir politique indispensable quand la réalité est insupportable. Nos œuvres, nos pen - sées, nos actions servent à questionner le monde qui nous entoure, les instances en pouvoir, ce qui formate le pro ductivisme, les abus du système, etc. Nous, artistes, de vons prendre des risques, résister au divertissement mis de l’avant par nos sociétés capitalistes. Nous sommes là pour soulever des questions essentielles, nous avons la capacité de nous adapter aux changements, à l’incertitude et à la précarité ; nous pouvons transmettre du sens et voir la poésie du monde.
Cette oeuvre par sa présence subtile au sol, force l’atten tion du spectateur dans des détails, qui touchent les sens comme l’odorat et la tactilité. Je veux inviter le public à une forme d’émersion sensorielle, émotionnelle et spatiale au - tour du dépouillement et de la fragilité. Tout en me préoc cupant de l’impact écologique de chacun de mes gestes et matériaux. Cette phrase affirmative évoque une prise de conscience collective, une parole qui veut initier le changement, telle que la vulnérabilité au féminin dans toutes les sphères de la vie; que ce soit la violence faite aux femmes, aux petites filles, la destruction de nos écosystèmes tels que les mers, les forêts, les abeilles pollinisatrices, ...
Libre à vous de voir, sentir, réfléchir à cette affirmation cou lée en savon à la glycérine naturelle avec un soupçon d’huile essentielle de Thuya bio du Québec; cette phrase-installa tion sera distribuée en fin d’exposition pour une utilisation de soins, réservez votre lettre ! » Barbara Claus